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Blog do Vavá da Luz

LE RÉCENT BUDGET DE L’ÉTAT QUÉBÉCOIS (Robert Bibeau)

 COMPTABILITÉ D’ÉPICIER

 

Mardi dernier (20.03.2012), le ministre des finances, présentait son budget 2012-2013 à l’Assemblée nationale du Québec (1). Un budget de 70 milliards de dollars (excluant les organismes parapublics sous tutelles), comportant un déficit de 3,3 milliards de dollars qui s’ajoutera à la dette publique totale avoisinant les 249 milliards de dollars, ou 30 888 $ par québécois résidant (2). Ajoutez à cette dette provinciale, la part québécoise de la dette souveraine de l’État fédéral canadien (956 milliards $), soit 239 milliards de dollars ou encore 30 253 $ pour chaque citoyen – (3). Pour faire bonne mesure ajoutez la dette des ménages et des particuliers qui s’élève en moyenne à 144 000 $ (4) et vous obtenez la dette rondelette de 205 141 $ pesant sur les épaules de chaque citoyen, homme, femme et enfant résidant ou immigrant sur le territoire du Québec au cours des prochaines années. Autrement dit, l’État québécois et chacun d’entre nous dépense présentement les argents que nos descendants ne parviendront jamais à rembourser (5).

Tout observateur attentif de la scène économique aura noté à travers les révélations de ce budget que le profil financier du Québec ressemble étrangement au profil grec, portugais, espagnol, italien, irlandais, avec une différence notable cependant, alors que ces pays européens sont exclusivement des fournisseurs de plus-value ouvrière du secondaire et du tertiaire (industrie – alimentation – construction), l’économie québécoise parasite également son vaste territoire aux immenses richesses naturelles un peu comme l’Arabie Saoudite emmagasine sa rente pétrolière et la République du Congo brade ses richesses minières jusqu’au jour où les pays du BRIC n’auront plus besoin de ces ressources pour cause de surproduction… Nous y sommes justement, c’est ce qui nous fait dire que La Grèce, en plus mauvaise posture dans la division internationale du travail, s’est effondrée la première, mais tôt ou tard toutes les autres économies impérialistes en déclin suivront plus ou moins la trajectoire  Grècque vers la catastrophe financière.

 

QUI PAYERA CES 205 000 $ DE DETTE CUMULÉE ?

 

Comme le quart le plus démuni, le plus appauvri, de la population québécoise ne peut et ne pourra jamais rembourser le moindre dollar de cette dette publique et privée – l’État se contentera de leur retirer toute forme d’aide et d’assistance sociale et médicale –. Étant donné que la portion la plus riche de la population ne consentira jamais à rembourser, dissimulant ses capitaux dans les paradis fiscaux et rabrouant les futiles prétentions des politiciens bourgeois à

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Tous les carnets sur : 
http://www.robertbibeau.ca/palestine.html

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